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Le son de la pluie - Hibiki Rin'ugetsu [U.C]

Hibiki Rin'ugetsu
Hibiki Rin'ugetsu

Datasoul
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Couleur de Reiatsu :
Le son de la pluie - Hibiki Rin'ugetsu [U.C] Dim 31 Mai - 19:06

Nom & Prénom
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Rin'ugetsu, Hibiki
Plus [Shinigami]
186 ans
Bélier


  • Vice-Capitaine de la Onzième Division
  • Second Chef de la Famille Noble Majeure Rin'ugetsu

Réponse
Réponse


Psychologie
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Bien. Ici, il faut expliquer comment pense ton personnage. Ce qu'il aime, qu'il déteste, ses aspirations. De ses rêves jusqu'à ses pires cauchemars. S'il prend son pied en tuant des gens ou si c'est son trip de sauver la veuve et l'orphelin. Son point de vue, vis-à-vis du contexte ou s'il admire un personnage en particulier par exemple. Mais pas ce qu'il mange à midi, ça, on s'en fiche.
Pour la longueur, faites au mieux : il n'est pas forcément nécessaire d'écrire un roman. L'important, c'est d'être clair et concis. Pour vous, parce que ça vous simplifiera la tâche en RP. Pensez aussi à faire attention à ce que vous dites : si votre personnage est un sain, il ne peut pas voler les sucettes des enfants dans la rue.


Physique
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Ici, on mettra ton physique.
Bien que non obligatoire, cette partie est malgré tout fortement conseillée, en particulier chez les Hollows - paye ta race relou -. Pensez que les trois images au-dessus permettent également d'illustrer votre physique, si d'aventure vos mots se tarissent.
Sinon, c'est ton grand moment, rien qu'à toi, pour nous faire l'inventaire de tes piercings aux tétons, de tes tatouages dans le dos et de tes goûts vestimentaires déviants - ou pas - !


Histoire
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Introduction : « Les Âmes Chanceuses »


« Lorsque la vie d’un humain vient à son terme, son corps cesse de fonctionner. Il n’est plus qu’une coquille vide destinée à se décomposer ; un amas de poussière qui revient petit à petit à la poussière, pour nourrir des charognards de diverses tailles et rendre à la nature ce que la nature lui a offert. Mais son âme, elle subsiste. Le corps est temporaire, l’âme est éternelle. Le cycle de réincarnation des âmes ne connaît pas le gaspillage ; chaque âme est destinée à animer un nouveau corps, une nouvelle coquille, et à entreprendre une nouvelle vie. C’est sur ce cycle, ce cercle sans fin, que notre monde est bâti. Interrompre ce cercle reviendrait, tôt ou tard, à détruire le monde.
Les âmes des humains ayant vécu une vie vertueuse sont conduites jusqu’à la Soul Society. Elles y trouvent une civilisation pour les protéger de l’anarchie ; elles y trouvent des logements pour les protéger du froid ; elles y trouvent une famille pour les protéger de la solitude. Parmi ces âmes, certains élus éveillent en temps et en heure un potentiel spirituel supérieur aux autres. Ce sont des êtres choisis, des bergers nés parmi les moutons, destinés à guider et protéger leurs semblables ; ce sont les Shinigamis. Ici, au Seireitei, les âmes ayant le potentiel de devenir des Shinigamis sont accueillies et formées à l’académie Shin’ô, puis sont placées dans l’une des divisions du Gotei 13. Ces structures existent pour permettre à ces âmes de tirer le meilleur de leurs capacités, de donner le meilleur d’eux-même. Le Gotei 13 unifie les Shinigamis, leur donne une fonction, leur donne les missions les plus adaptées à leur pouvoir et à leur caractère. Et surtout, le Gotei 13 conserve l’équilibre du monde tel que nous le connaissons ; ce sont les gardiens de notre réalité, de nos voies et de nos vies.
Même parmi les Shinigamis, il existe encore une petite division d’élus. Les maisons nobles du Seireitei ne sont pas de simples familles d’accueil comme celles où sont placées les âmes errantes qui sont guidées jusqu’à la Soul Society ; ce sont des clans liés par le sang, les seules naissances naturelles d’âme. Nous n’avons jamais connu le fardeau d’un corps humain, n’avons jamais porté sur nous la boue du monde des vivants. C’est pourquoi les nobles du Seireitei sont naturellement plus puissants que les autres Shinigamis ; là où les autres sont des bergers parmi le bétail, nous, Hibiki, sommes nés pour être bergers.
Ce privilège inégalé ne vient pas sans sa part de responsabilités : tu as un devoir de protection envers les âmes de moindre lignée, un devoir de loyauté envers notre maison-suzeraine, un devoir d’honneur envers ta maison. Tu es né avec la chance incroyable d’être un Rin’ugetsu, un Shinigami destiné à briller parmi les forces militaires du Gotei 13 et, lorsque le moment sera venu, épouser un bon parti afin de prolonger ta lignée de façon honorable. Tu fais partie des âmes chanceuses, pas des âmes libres. »


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Chapitre 1 : « Le Peintre Rouge »


Depuis sa plus tendre enfance, Hibiki avait toujours ressenti un certain confort au sein de la bibliothèque du manoir Rin’ugetsu. Sa maison avait toujours eu un penchant non-dissimulé pour les livres à l’occidentale, avec une solide couverture de cuir et une lourde reliure ; c’était pourquoi cette pièce, qui occupait une bonne partie de l’aile ouest de la demeure, était si importante à leurs yeux. De longues bibliothèques en bois épais couvraient trois des quatre murs, s’élevant suffisamment haut pour que les multiples échelles coulissantes qui y étaient attachées soient nécessaires. À travers la large baie vitrée qui composait le dernier mur de la pièce, orientée vers le sud, une lumière naturelle inondait l’endroit, rendant la lecture facile à quiconque souhaiterait s’installer sur place pour se plonger dans le vaste recueil des Rin’ugetsu, réunissant tout aussi bien des œuvres littéraires que des archives internes au clan.

C’était là l’un des rares points sur lesquels Hibiki s’accordait avec son sang ; il aimait les livres. Il aimait l’odeur du papier qui se libérait en en écartant la couverture ; il aimait la satisfaction de tourner une page pour arriver à la suivante, comme une trace de ses progrès à travers l’histoire qu’il traverse ; il aimait surtout le bruit de claquement, ô combien plaisant, émis par un livre brusquement fermé. Ainsi, lorsqu’il était d’humeur à occuper son temps seul, il se réfugiait dans cette bibliothèque trop peu fréquentée par les autres membres de son clan. Battant les cent pas d’une bibliothèque à l’autre, le Shinigami réfléchissait, se questionnant intérieurement sur le trésor de papier qui mériterait son attention, cette fois-ci.

Dépassant maints recueils de poèmes et histoires enfantines, dédaignant les fictions qui se voulaient si adultes qu’elles en devenaient prétentieuses, il accorda à ses yeux bleus de tomber sur la tranche d’un livre à la couverture en cuir rouge sombre. Il ne le connaissait que trop bien, sans même en lire le titre ; on lui avait imposé de le lire, encore et encore, un nombre incalculable de fois au cours de son éducation. Ç’avait été une tentative vaine de faire du prochain chef de la famille des Rin’ugetsu un fanatique aussi écervelé que son père ; malgré l’acharnement et l’usure, l’esprit critique d’Hibiki ne l’avait jamais quitté et, au grand dam de ses précepteurs, il n’était toujours pas capable d’accepter simplement une réalité sans la comprendre. Soupirant, il sentit sa main se dresser d’elle-même, reproduisant machinalement ce geste qu’il avait fait tant de fois, se saisissant du livre pour l’extraire de la prison ouverte formée par l’agglutinement de ses congénères imprimés.

Dressant la première de couverture devant son visage, il en relut le titre, comme s’il ne croyait pas lui-même qu’il s’apprêtait réellement à se replonger à nouveau dans cet amas de propagande. Le Peintre Rouge : Vie et Œuvre d’Ôko Rin’ugetsu, lui confirma silencieusement l’objet trop connu. Se dirigeant vers la bibliothèque la plus proche, le Shinigami sauta prestement au sommet de celle-ci, s’installant confortablement en calant son dos contre le mur. Le meuble ne touchait pas au plafond ; ce qui était pour les autres une perte d’espace était, pour Hibiki, une alcôve discrète, détachée du sol, idéale pour s’installer et lire en paix. D’un geste paresseux, il fit choir les premières pages du livre sur le côté, faisant défiler les premiers chapitres devant ses yeux en avance rapide ; il se trouvait déjà fort généreux de laisser ses vieilles habitudes ouvrir l’ouvrage, il n’allait pas en plus lui faire la grâce d’une lecture assidue.

Lorsque la Guerre Sanglante – le conflit idéologique entre les grandes factions de Shinigamis, qui devait déchirer la Soul Society et faire couler plus de sang qu’aucune autre querelle à ce jour – éclata, Ôko Rin’ugetsu ne portait pas encore le nom de Peintre Rouge. Il était cependant déjà un proche de la famille Tokutou, qui se trouvait à la tête de la faction Shin’ô. C’est donc tout naturellement qu’il rejoignit leur rang, se tenant aux côtés de son compagnon Akio Tokutou – qui devint par la suite le fondateur du Gotei 13 et son premier commandant – pour faire face à leurs ennemis.
C’est sur le champ de bataille qu’il acquit l’épithète de Peintre Rouge, qui le suit encore à ce jour : une fois descellé, son Zanpakuto prenait la forme d’un pinceau colossal, avec lequel il pouvait manier un flot infini d’aquarelle. Faisant montre d’un esprit guerrier impitoyable au combat, Ôko peignit les différents champs de bataille sur lesquels il fut déployé d’une couleur écarlate avec ce pinceau, massacrant ses adversaires par dizaine ; il fut alors surnommé
Akai Gaka par ses ennemis et ses alliés, le Peintre Rouge.
Les faits d’armes d’Ôko Rin’ugetsu furent nombreux au cours de la Guerre Sanglante et seront détaillés dans les chapitres à la fin de ce livre, afin de permettre au lecteur de se remémorer la gloire de ce héros de la Soul Society juste avant de remettre cet ouvrage dans une bibliothèque pour l’y laisser prendre poussière.


Hibiki laissa échapper un soupir en tournant la page ; une part de lui en était presque venue à espérer que le contenu de ce livre aurait changé, comme par magie, depuis sa dernière lecture imposée. Malheureusement, ce n’était pas le cas ; la pompe et l’admiration sans vergogne pour son grand-père étaient toujours autant imposées au malheureux lecteur qui se retrouverait malgré lui embarqué dans cette aventure. Le jeune Shinigami avait bien du mal à accorder de l’importance au souvenir de son aïeul ; après tout, Ôko Rin’ugetsu était mort avant même sa naissance, laissant la gestion de la famille à un fils incapable d’en reprendre les rennes et à des conseillers aux dents longues.
Les exploits guerriers d’Ôko forçaient le respect, il aurait été difficile de prétendre le contraire ; petit, Hibiki avait même ressenti une pointe d’admiration lors de ses premières lectures, en lisant comment le Peintre Rouge avait affronté en un contre un le chef de la faction Senreimon, forçant un match nul et permettant à ses hommes de se retirer lors d’une embuscade ; ou encore comment la dernière charge de la faction Shin’ô sur le Kidoshu avait été si meurtrière qu’elle avait forcé tous les belligérants à reconnaître l’inutilité de cette guerre et les poussant à signer une trêve, fondant le Gotei 13 par la même occasion.
Mais même ce soupçon de fierté pour son nom de famille, né de l’impressionnabilité de l’enfant qui avait pour la première fois eu ce livre entre les mains, n’avait guère tardé à être étouffé par l’insistance avec laquelle les conseillers de la famille tâchaient de lui remplir la tête de la propagande pro-Rin’ugetsu. Par pur esprit de contradiction, Hibiki avait fini par développer un authentique rejet de sa famille, ne se pliant aux coutumes que par la plus stricte des obligations, ne cachant son dégoût pour celles-ci qu’en public.

À la suite de la fondation du Gotei 13, le poste de capitaine de la Sixième Division fut offert à Akai Gaka. Il était l’un des rares élus de l’époque à avoir poussé son Zanpakuto jusqu’à la mythique forme du Bankai, la qualification principale pour mériter le titre de Capitaine. En outre, même parmi ceux qui prirent la tête de divisions, sa puissance personnelle ne pâlissait pas le moins du monde. Cependant, il refusa la proposition ; lors de sa discussion avec les autres chefs du Gotei 13, il exprima dans un discours poignant qu’il lui était inconcevable de ne pas être aussi proche que possible d’Akio Tokutou, qui avait été choisi pour être le capitaine de la Première Division et le Commandant du Gotei 13. Tout en ayant conscience de la présomption d’une telle déclaration, il reconnût avoir pour objectif personnel d’être vu par celui-ci comme son bras droit, ou au moins un subordonné sur lequel il pouvait compter.
Quelques temps après son refus, certains émirent la théorie qu’il avait refusé le poste dans un objectif diplomatique. Il était déjà connu par tous les participants à la Guerre Sanglante comme l’un des subordonnés les plus fidèles d’Akio Tokutou et de la faction Shin’ô de façon plus générale ; le mettre à la tête d’une des divisions n’aurait pas été bien différent de donner deux divisions à la famille Tokutou. Ôko Rin’ugetsu aurait craint qu’une telle situation n’attise les braises encore chaudes de la guerre et, de peur que le conflit ne reprenne, aurait refusé cette gloire pour une place bien plus tranquille, à l’ombre de son supérieur. Il est aujourd’hui impossible de savoir avec certitude si la véritable motivation de son choix était celle-ci, la version officielle, ou une fusion des deux.
Toujours est-il qu’à compter de la fondation du Gotei 13,
Akai Gaka fut vite l’un des membres les plus notables de la Première Division, et l’un des plus puissants Shinigamis de la première génération du Gotei. Il fut l’un des plus redoutables garants de la paix pour les Shinigamis durant les siècles qui suivirent et fonda la lignée des Rin’ugetsu, une famille noble majeure affiliée à la maison Tokutou ; la famille fut surnommée, à plusieurs reprises « le bouclier des Tokutou », afin de symboliser la loyauté sans faille qui animait son premier chef envers le Commandant Akio.

Un soudain bruit de claquement résonna dans la bibliothèque, en écho à la brusque fermeture du livre par Hibiki. Le jeune Shinigami s’était suffisamment replongé à son goût dans cet ouvrage vieillot dont les lectures avaient rythmé son enfance ; il connaissait la suite par cœur, après tout. Son grand-père, Ôko, était décédé de causes naturelles quelques années avant sa naissance, non sans lancer de pesantes rumeurs sur l’affaiblissement de la famille Rin’ugetsu. Le père d’Hibiki, était une âme sans le moindre talent spirituel, incapable de devenir un Shinigami digne de ce nom et, en raison de cette faiblesse, avait été jugé par Ôko indigne de devenir le second chef de la maison Rin’ugetsu. Il était donc engoncé dans le rôle insultant de régent, chargé de gérer les affaires courantes de la lignée et de garder leurs possessions debout, sans jamais pouvoir se targuer d’avoir un véritable pouvoir et ce, jusqu’à ce qu’un héritier digne se présente à eux.
Pendant de longues années, il avait considéré l’adoption, entreprenant de récurrents voyages avec son épouse à travers le Rukongai dans l’espoir d’y trouver un orphelin doté d’un talent exceptionnel et d’en faire son « fils » - sans qu’aucun candidat ne parvienne à le convaincre ; même ceux qui avaient la force de devenir des Shinigamis manquaient, aux yeux du régent, l’élégance naturelle, la distinction dont un noble devait faire preuve. Il lui semblait alors inconcevable que cette élégance soit quelque chose qui puisse s’apprendre ; il ne faisait aucun doute à ses yeux que les Rin’ugetsu se devaient de naître avec cette grandeur en eux.
Fort heureusement pour lui et ses critères impossibles, son épouse finit par se retrouver enceinte, annonçant l’arrivée imminente d’un héritier naturel pour les Rin’ugetsu. Hibiki fut tout ce que la lignée pouvait espérer ; une âme dotée d’un potentiel spirituel latent non-négligeable, un descendant qui ressemblait physiquement à Ôko et, plus encore, un enfant calme sans qu’on n’ait jamais à lui inculquer la mesure et le silence. Il était, à bien des égards, l’héritage vivant d’Akai Gaka, le Peintre Rouge.


Chapitre 2 : « Jeux d'enfants »



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Chapitre 3 : « La juste mesure »



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Chapitre 4 : « Demain, tu seras... »



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Chapitre 5 : « Jouons à cache-cache ! »



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Chapitre 6 : « Qui a le temps d'être lieutenant ? »



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Chapitre 7 : « À présent, commençons ! »



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Derrière l'écran
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Nero
21 ans
Owi
J'ai squatté un canapé.
Décaler l'explication des races en un topic exhaustif par race dans les annexes.


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